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SITE INTERNET POUR LES DROITS DE L'HOMME
1 janvier 2010

EDITO 2010:"DIX ANS POUR AGIR ENSEMBLE ET PROTEGER LE MONDE"

"Mettons en commun ce que nous avons de meilleur et enrichissons-nous de nos mutuelles differences."

[Paul Valéry]




Spinecheek anemonefish, Papua New Guinea © WWF-Canon / Cat HOLLOWAY

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vvpar Vincent Portier

Bonne Année à tous,bienvenue dans cette nouvelle décennie qui marque le début d'un nouveau cycle pour agir ensemble en parole et surtout en acte.

La Conférence de Copenhague a finie comme 2009 ,en état de crise.

Sa conclusion vide d'un acte responsable et humain n'est rien d'autre que le constat des 10 premières années de ce XXIe siècle et nous permet de prendre conscience que nous sommes passés du feu vert au feu orange à tous les niveaux.

Crise financière,Crise alimentaire,Crise écologique,Crise morale...(lire l'article ci-après). 

2010 marque donc le point de départ pour trouver enfin de vrais réponses.

Pour en revenir au "Sommet de Copenhague" si une conférence est de mettre sur la table un sujet il me semble que son but premier est principalement de prendre un moment de réflexion pour définir des objectifs communs et non pas d'entériner une prise de décision "ultime" . Dans ce sens, cette conférence est le troisième pion avancé dans la partie d'échec qui nous oppose les uns contre les autres et donc en fin de cause notre mode de vie et notre environnement,la Terre...

Si aucune décision "utile" n'était donc à attendre objectivement après ces 10 jours  la partie continue et elle va être longue... Berlin,Mexico,20 ans,50 ans,plus...?Le temps sûrement d'épuiser nos ressources actuelles mais certainement pas notre capacité d'adaptation face au climat ni celui de la Terre de résister à la bêtise humaine...

Copenhague a eu le mérite de faire descendre le débat dans la rue, sur nos écrans, bref dans la société mais l'objectif était impossible à atteindre  et pour cause, la croissance des uns ne peut se faire par un mouvement de levier sur la décroissance des autres .Le non développement  des pays pauvres mais esclaves des pays riches ne peut être admissible au regard des Droits de l'Homme. Demander à la Chine de rester à une voiture pour cinquante habitants là où nous en avons 2 pour 3 n'est pas humainement acceptable. Demander aux États Unis, à l'Inde, à la Chine de stopper demain matin la production de charbon est techniquement impossible. Mieux vaut donc pour l'instant utiliser le temps qui nous sépare de Mexico en 2010 pour que l'exigence écologique marque des points et que la recherche reste sous pression pour donner une réponse à l'exigence humaine à savoir, un même Droit pour tous.

"Le Droit à la nourriture, le Droit à un toit, le Droit à la médecine, le Droit au libre accès à l’information en bref le Droit à la Liberté. "L'homme doit se respecter pour respecter son environnement".

Je vous souhaite,je nous souhaite à tous de continuer en 2010 à ouvrir nos yeux ,à tendre l'oreille et à agir chacune et chacun selon nos moyens...sans oublier tous ceux qui n'ont pas ou n'ont plus cette liberté...

Je vous laisse méditer le sens du mot "homo-sapiens" et cette citation de Gandhi: “Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité.”

Vincent Portier,administrateur SIDH

LES QUATRE RAISONS DE L'ÉTAT DU MONDE EN CE DEBUT 2010:

"LES QUATRE SAISONS DE LA CRISE MONDIALE"
2010 Vers un nouvel équilibre...?

L'éclatement de la crise financière mondiale est un fait majeur mais au-delà, comme on a pu le dire il s’agit d’un « carrefour des crises », selon l’expression de Daniel Cohn Bendit dans son dernier ouvrage «Que faire ?».

PRINTEMPS:Crise financière dont on ne connait pas la date de sortie : la Planetworkshops Global Conference constatera peut être sa fin. A cette crise financière des réponses ont été données par les grandes puissances, en particulier au G20 de Londres le 2 avril 2009, mais le débat reste entier sur l’efficacité des ces réponses, car le monde oscille entre une aspiration à changer de modèle économique et une incapacité à se doter de moyens radicaux pour ce faire, ainsi qu’à définir un projet mondial.

ETE:Crise alimentaire, dont pour elle aussi, les remèdes ne sont pas encore définis. Le débat fait d’ailleurs rage entre la réponse de l’industrie agroalimentaire, aujourd’hui dominante, et celle des ONG et de certaines agences internationales prônant le retour à l’équilibre des cultures au niveau régional. L’échec des négociations sur le commerce international ne fait que remettre à plus tard le juste prix des matières premières pour les pays pauvres. Le XXI siècle, qui prétend aux plus vertigineuses technologies, connaitra les mêmes famines qu’au Moyen Age, violentes, sporadiques - ou plus longues !

AUTOMNE:Crise écologique, dont les signes tangibles sont aujourd’hui multiples, et les manifestations invisibles encore plus menaçantes. Les dirigeants du monde, qui ont été quasiment sourds pendant trente ans à l’avertissement des scientifiques, des experts et des ONG, sont aujourd’hui mobilisés sur cette question, mais « le compte à rebours » pour parler comme Albert Jacquard, a commencé. Il y a encore 10 ans, l’on parlait d’un milieu de siècle de tous les dangers ; aujourd’hui, l’emballement des phénomènes, certes annoncés (réchauffement inendiguable, fonte des glaces, 2 Pôles atteints, pénurie régionale d’eau etc.) fait que les années 2030 paraissent un horizon à haut risques.

HIVER:Crise morale, enfin, dont les symptômes sont, au niveau de l’humanité, les trois crises précédentes, et les manifestations, les blocages que l’on constate pour changer notre mode de civilisation.

Depuis trente ans, une communauté mondiale s’est mobilisée, dans des postures multiples d’avertissement et de recherche d’efficacité. Son action a été très utile, mais évidement insuffisante, puisque elle n’est pas survenue au moment où l’on pouvait encore réguler la pression de l’économie sur la nature, aussi les mécanismes mis en place s’avèrent inefficaces en face de l’emballement général des dysfonctionnements naturels. Si bien qu’on peut parfois lire que la crise économique et la baisse des activités industrielles et de transport, seraient peut-être la meilleure arme contre les émissions de CO2.

Contre les émissions de CO2 mais pas pour le développement durable...Car le défi de ce concept, finalement la seule utopie de ce début de siècle, vise au bien-être des hommes, dans une économie plus équitable et dans un environnement préservé.

Les Ateliers de la Terre, après trois ans de rencontres constructives avec les acteurs du développement durable, ont décidé d’être acteurs de ce défi, en s’appuyant sur les leviers décisionnels de toutes les « partie prenantes » du changement nécessaire de civilisation

Le site officiel:

http://www.planetworkshops.org/fr/index.html

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