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3 janvier 2010

ENVIRONNEMENT:FRANCE/LA TAXE CARBONE SOUS SCELLES...

Elle devait entrer en vigueur au mois de janvier 2010, dans deux jours donc. Mais la taxe carbone disparaît corps et bien sur décision du Conseil constitutionnel mardi 29 décembre.

http://profile.ak.fbcdn.net/v222/361/66/q100000161516781_1938.jpgpar Vincent Portier

En 2008,les chefs des 27 états de l'Union Européenne s'étaient réunis à Bruxelles (Belgique) pour discuter d'un plan de lutte contre le réchauffement climatique.Il s'agissait à l'époque de faire payer aux industries(producteur) un "permis de polluer"  qui serait plus ou moins important selon la quantité de pollution émise.La décision du Conseil Constitutionnel d'annuler le projet de taxe carbone  démontre l'évidence de 2008 à savoir que le producteur doit être le premier taxé et non l'utilisateur.Il revient à l'Etat,en France et ailleurs de prendre des mesures "cohérentes" à la source.In fine,l'utilisateur ne fait qu'acheter un produit(ex:une chaudière à gaz) ou utiliser un service(ex:transport aérien) dont la vente est soumis à l'autorisation préalable de son pays et donc à sa conformité.Le point positif de cette décision des sages marque le retour pour 2010 d'une prise de conscience humaine du débat à savoir régler le problème à la source...

CQFD,méditons cette citation d'Edgard Faure ancien Président du Conseil:"Chez moi,quand on tue le cochon,tout le monde rit!Sauf le cochon"

Logo du Conseil constitutionnel

« Rupture d'égalité devant l'impôt », « trop d'exemptions » : le Conseil Constitutionnel (son Président Jean Louis Debré et ses onze membres)vient de refuser sévèrement le projet de loi sur la contribution climat et énergie, alias

taxe carbone.

Article par Jean-Luc Goudet/Futura-Sciences:http://www.futura-sciences.com

Les Sages (puisqu'ainsi appelle-t-on les membres du Conseil constitutionnel) ne remettent pas en cause le principe, au contraire même. Mais ils considèrent que ce nouvel impôt n'est pas efficace et trop inégalitaire. « Le Conseil a jugé que l’importance des exemptions totales de contribution carbone étaient contraire à l’objectif de lutte contre le réchauffement climatique », selon son communiqué, publié mardi soir.

A l'appui de cette analyse, le Conseil explique que moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre serait soumise à cette taxe. Il est vrai qu'en sont exemptés les plus grands pollueurs. « Ainsi, détaille le texte du communiqué, étaient totalement exonérées de contribution carbone les émissions des centrales thermiques produisant de l’électricité, les émissions des mille dix-huit sites industriels les plus polluants, tels que les raffineries, cimenteries, cokeries et verreries, les émissions des secteurs de l’industrie chimique utilisant de manière intensive de l’énergie, les émissions des produits destinés à un double usage, les émissions des produits énergétiques utilisés en autoconsommation d’électricité, les émissions du transport aérien et celles du transport public routier de voyageurs. »

Un nouveau projet en janvier

Selon les estimations du Conseil constitutionnel, « ces exemptions auraient conduit à ce que 93% des émissions d’origine industrielle, hors carburant, soient exonérées de contribution carbone ».

Ces analyses ne sont pas nouvelles. Les exemptions ont été ajoutées au projet initial pour satisfaire les industriels concernés, qui craignent d'être lourdement pénalisés face à la concurrence étrangère. Au final, il est clair que les petites entreprises et les ménages seront les plus touchés par la taxe carbone, justement prévue pour « orienter leurs comportements », comme l'a souligné le Premier Ministre François Fillon après l'annonce de l'avis du Conseil.

Les Sages auraient pu retoquer tel ou tel article du projet de loi mais la décision finale est de censurer « l'ensemble du régime relatif à cette contribution ». Bref, de tout annuler.

Le gouvernement en a déjà pris acte et François Fillon a affirmé qu'un nouveau texte serait rapidement préparé, qui tiendra « pleinement compte » des remarques du Conseil.

La Constitution française scellée

Site webhttp://www.conseil-constitutionnel.fr/

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