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9 avril 2010

ETATS-UNIS/RUSSIE:ACCORDS START III

START: le nouveau traité

START: le nouveau traité

14:24 09/04/2010

© RIA Novosti. Dmitri Astakhov

Les États-Unis et la Russie signent le traité START III

Une étape importante vers le désarmement nucléaire

Par Wikinews

Selon les estimations, chacune des deux superpuissances détient plus de 2 000 ogives. Mais dans les sept prochaines années, ils devront ramener leurs stocks respectifs à 1 500 unités. Plus de la moitié de leurs missiles, sous-marins et bombardiers tactiques devront également disparaître.

Le président américain Barack Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev ont signé jeudi le nouveau traité START III visant à réduire de 25 à 30% l’armement nucléaire des deux pays dans les sept années à venir. Réunis à Prague, en République tchèque, les deux chefs d’États ont convenus de réduire les armes nucléaires de la Russie et des États-Unis, qui détiennent à eux seuls plus de 90% des armes nucléaires du monde.

Ce nouveau traité est l’aboutissement de difficiles négociations et remplace le traité START I signé en 1991 par le président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et le président américain George Bush peu avant l’effondrement du bloc soviétique.

À la chute de l’Union soviétique, c’est avec la Fédération de Russie que les États-Unis signèrent ensuite START II en 1993. START II fut ratifié par les États-Unis en 1996 et par la Russie en 2000, car le parlement russe a retardé la signature en signe de protestation contre les bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie. START II prévoyait une réduction des arsenaux stratégiques de deux tiers, au terme de laquelle chaque partie ne devait pas disposer de plus de 3 500 têtes nucléaires stratégiques, mais ce traité n’a jamais été appliqué, la Russie souhaitant d’abord que les américains maintiennent en vigueur le traité ABM.

Pour le président Medvedev, la signature de ce nouveau traité représente « une victoire pour le monde entier ». « Cela nous a permis d’accomplir ce qui, il y a seulement deux mois, apparaissait comme une « mission impossible ». En un laps de temps, nous avons élaboré un traité en bonne et du forme et l’avons signé », a-t-il déclaré

Pour le président Barack Obama, il ne s’agit que d’une première étape. « Ce traité prépare le terrain pour d’autres réductions de l’armement nucléaire et d’autres avancées. Nous espérons poursuivre les négociations avec la Russie afin de réduire les armes stratégiques et tactiques, y compris celles qui ne sont pas déployées ».

« Il s’agit aujourd’hui d’une étape importante pour la sécurité nucléaire, la non prolifération et les relations entre les États-Unis et la Russie », a-t-il déclaré à son tour.

Selon les estimations, chacune des deux superpuissances détient plus de 2 000 ogives. Mais dans les sept prochaines années, ils devront ramener leurs stocks respectifs à 1 500 unités. Plus de la moitié de leurs missiles, sous-marins et bombardiers tactiques devront également disparaître.

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a salué comme « une étape importante » vers le désarmement nucléaire. M. Ban a également déclaré dans un communiqué de son service de presse qu’il « se félicite de la signature du nouveau traité START III, étape importante des efforts internationaux pour le désarmement nucléaire et pour parvenir à un monde débarrassé des armes atomiques ». « Ce remarquable accomplissement va aussi aider à créer une atmosphère positive pour la conférence de suivi du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) le mois prochain au siège de l’ONU » à New York, ajoute le texte.

En visite officielle en Autriche, M. Ban félicite les deux présidents pour leur sens des responsabilités et émet l’espoir que les deux pays continueront leurs efforts vers « l’élimination de toutes les armes nucléaires ».

DOSSIER START III:

Le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) tient compte de la préoccupation de Moscou face à la mise en place d'un système américain de défense antimissile (ABM), a déclaré vendredi à RIA Novosti le chef d'état-major des Troupes de missiles stratégiques russes, le général Viktor Essine.


"La décision de la Russie de dénoncer le traité si le développement du système ABM prend des proportions susceptibles de menacer sa sécurité nationale, traduit au plus haut degré la préoccupation de Moscou face au déploiement éventuel d'un bouclier antimissile américain", affirmé M.Essine.

"Dans l'idéal, il aurait fallu négocier ces deux facteurs parallèlement. C'est précisément ainsi que les parties ont procédé autrefois lorsqu'elles ont conclu les traités précédents sur les armements stratégiques et les systèmes de défense antimissile", a-t-il rappelé.

Les États-Unis et la Russie signent le traité START III
Cependant, estime le général, le bouclier antimissile actuel ne met pas en danger les potentialités de dissuasion russes, car les Etats-Unis ne possèdent que 30 silos de lancement d'intercepteurs de missiles balistiques: 26 en Alaska et quatre en Californie.

"Les anti-missiles Patriot et Aegis, que Washington envisage de déployer en Pologne et en Roumanie, ne peuvent intercepter que les missiles à courte et à moyenne portée. Ces derniers ne sont plus en service dans les forces armées russes", a conclu M.Essine

RIA Novosti

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