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SITE INTERNET POUR LES DROITS DE L'HOMME
3 mai 2010

JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE

Gaza,Liban,Afghanistan,Soudan,Israël,Iran,Iraq...Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression...

Liberté de la presse, sentinelle du Droit Humain...

"Le prix de la liberté c’est la vigilance éternelle.Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre...Si je devais choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je retiendrais sans hésiter la seconde solution.La liberté de presse est l’un des plus puissants bastions de la liberté (…) ." Président Thomas Jefferson, le père de l’indépendance des États-Unis.

03 mai 2010, 20ème journée mondiale pour la Liberté de la Presse:

La Journée mondiale de la liberté de presse a été instaurée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du Séminaire pour le développement d'une presse africaine indépendante et pluraliste. Ce séminaire s'est déroulé à Windhoek (Namibie), en 1991, et a conduit à l'adoption de la Déclaration de Windhoek sur la promotion de médias indépendants et pluralistes

.Pour marquer l’attachement de la France à cette liberté fondamentale, Bernard Kouchner a souhaité placer cette 20ème journée mondiale, sur le terrain de la liberté de la presse sur Internet. 

Même si l'on célèbre depuis 1993 la Journée mondiale de la liberté de presse, celle-ci s'enracine encore plus loin dans l'histoire des Nations Unies. En effet, il est stipulé, dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 que : " Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

40 prédateurs de la liberté de la presse

La liste des prédateurs de la liberté de la presse comporte cette année 40 noms : 40 hommes politiques, dirigeants d’institutions d’Etat, chefs religieux, milices et organisations criminelles qui s’attaquent directement aux journalistes, qui font de la presse leur ennemi privilégié, leur bête noire. Puissants, dangereux, violents, ils sont au-dessus des lois.

Pour plus d'information cliquez sur: Voir la liste des prédateurs

Bon nombre d’entre eux confirment leur présence dans le classement depuis l’année dernière. En Amérique latine, les violences proviennent toujours du même quatuor infernal : narcotrafiquants, dictature cubaine, FARC et groupes paramilitaires. Le continent africain voit également peu de modifications. Certains rapports de force évoluent en revanche au Moyen-Orient et en Asie.

Plusieurs prédateurs ont disparu de la liste, comme en Somalie : Mohamed Warsame Darwish, le chef des services de renseignements, commanditaire de raids musclés, d’arrestations arbitraires et de tirs délibérés sur les rares journalistes du pays, a été révoqué en décembre 2008. Au Nigeria, le SSS, Service de sécurité d’Etat, a perdu son pouvoir. La police nationale, et plus particulièrement son responsable Ogbonna Onovo, apparaît depuis peu dans ce pays comme l’acteur central des exactions contre la presse. La police, déjà mal formée, est encouragée à user de violences contre les journalistes afin d’écarter les témoins lors de ses opérations.

En Irak, les professionnels de l’information sont confrontés à de réels dangers pour faire leur travail du fait de l’actuel conflit larvé. Mais la situation s’améliore peu à peu et les violences touchent plus la population en général et moins les journalistes en particulier. C’est la raison pour laquelle Reporters sans frontières a retiré les groupes islamiques des prédateurs. Un peu plus au Sud, dans le Golfe persique, Ali Abdallah Saleh, président du Yémen, fait lui son apparition dans la liste. Depuis un an, le pouvoir yéménite s’est raidi : création d’un tribunal spécial pour les délits de presse, une dizaine de journaux poursuivis, une douzaine de journalistes en cours de procès. Rien ne doit filtrer des deux sales guerres que le régime mène au nord et au sud du pays.

Il était difficile de ne pas faire une place de choix aux milices privées aux Philippines suite au massacre par les nervis du gouverneur local d’une cinquantaine de personnes, dont 30 journalistes, dans la province de Maguindanao le 23 novembre 2009. Les circonvolutions de la justice philippine montrent l’absence de volonté politique à juger les responsables, soutiens trop proches et trop importants pour la présidente Gloria Macapagal-Arroyo. L’impunité prévaut.

Le mollah Omar, chef des taliban, dont l’influence s’étend d’Afghanistan au Pakistan, mène une guerre sainte également contre la presse libre, une guerre d’occupation de l’espace médiatique. Une quarantaine d’attaques ont visé directement les journalistes et les bureaux de rédactions en 2009. Le mollah Omar a gagné sa place dans la liste des prédateurs, tout comme Ramzan Kadyrov, président de la Tchétchénie, que Reporters sans frontières avait rencontré en mars 2009. Ses poses crânes sur sa supposée tolérance, ses vues faussement bienveillantes sur la liberté de la presse ne trompent personne. Anna Politkovskaïa et Natalia Estemirova, toutes deux ferventes dénonciatrices de la "question tchétchène" ont été abattues, la première à Moscou en octobre 2006, la seconde près de Grozny en juillet 2009. Ramzan Kadyrov n’est pas étranger à ces assassinats, comme à de nombreux autres en Tchétchénie où il a mis en place un régime de terreur.

Les trois chefs d’Etat Kim Jong-il, Mahmoud Ahmadinejad et Mouammar Kadhafi illustrent la nouvelle campagne de Reporters sans frontières contre les prédateurs de la liberté de la presse, conçue par l’agence Saatchi&Saatchi et réalisée par les artistes Stephen J Shanabrook et Veronika Georgieva

Pour plus d'information cliquez sur: Voir la liste des prédateurs

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