Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
SITE INTERNET POUR LES DROITS DE L'HOMME
30 juin 2010

HOMMAGE/LIVRE: TRISTES TROPIQUES de Claude Lévi-Strauss / Terre Humaine...

Claude Lévi-Strauss*, anthropologue, ethnologue et Humaniste Français, est décédé le 30 Octobre 2009, dans l'année de son 100e anniversaire, il y a 8 mois, soit 2 mois jours pour jours avant l'enlèvement des deux journalistes Français, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, otages dans la jungle Afghan, depuis 6 mois...
Ouvrage poignant, Tristes tropiques porte en soi le remords de l'Occident et la difficile posture de l'ethnologue, écartelé entre des mondes inconciliables par faute d'une inculturation autistique.
« Tout progrès culturel est fonction d’une coalition entre les cultures(...) Nous ne concevons pas que des principes, qui furent féconds pour assurer notre propre épanouissement, ne soient pas vénérés par les autres, au point de les inciter à renoncer à leurs principes propres, tant devrait être grande, croyons-nous, leur reconnaissance envers nous de les avoir imaginés en premier."
Claude Lévi-Strauss, Race et Histoire (1952),Tristes Tropiques/Le Retour (1955)*/
[100ans+lévi-Strauss.jpg]Claude Lévi-Strauss 1908-2009
Le Retour/extrait: " Une indifférence terriblement autiste…"
Chez les musulmans comme chez nous, j'observe la même attitude. (...) A l'abri d'un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d'une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l'univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l'Islam est resté figé dans sa contemplation d'une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n'arrivons plus à penser hors des cadres d'une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l'histoire. (...) Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l'état de choses par rapport auquel il se situèrent une fois dans le sens du mouvement.
Vis-à-vis des peuples et des cultures (...), nous sommes prisonniers de la même contradiction dont souffre l'Islam en présence de ses protégés et du reste du monde. Nous ne concevons pas que des principes, qui furent féconds pour assurer notre propre épanouissement, ne soient pas vénérés par les autres, au point de les inciter à renoncer à leurs principes propres, tant devrait être grande, croyons-nous, leur reconnaissance envers nous de les avoir imaginés en premier. Ainsi l'Islam qui, dans le Proche-Orient, fut l'inventeur de la tolérance, pardonne mal aux non-musulmans de ne pas abjurer leur foi au profit de la sienne, puisqu'elle a sur toutes les autres la supériorité écrasante de les respecter. (...)

Claude Lévi-Strauss...
Tristes Tropiques: Verba volant, scripta manent...
Les paroles s'envolent, les écrits restent...
_____________________________________________________
Claude Lévi-Strauss, 1955, rééd. Pocket, coll. « Terre humaine », 2001.
Tristes Tropiques: Chronique d'une société artificieuse...
par Régis Meyran
Tristes tropiques fut publié en 1955 dans la collection « Terre humaine », créée par l'ethnologue Jean Malaurie dans le but de diffuser un nouveau genre de livre, à mi-chemin entre l'essai littéraire et l'ouvrage savant : il s'agissait par là de sensibiliser un large public à la démarche anthropologique, en permettant à l'ethnologue de sortir du registre scientifique habituel pour endosser la peau d'un écrivain et livrer impressions, souvenirs et états d'âme. Tristes tropiques, qui s'inscrivait pleinement dans cette ligne éditoriale, fut aussitôt un gros succès de librairie.
D'un Ethnologue entropologisé*:
On est a priori aux antipodes de l’empathie que le lecteur occidental est en droit d’attendre d’un anthropologue respectable. À moins de lire ce récit comme une parodie du genre et de lui-même.
      Ce brin de scepticisme paraît faire corps avec le destin des sciences humaines depuis que « la perte de confiance dans l’univers a fait prendre conscience de l’ironie de la condition humaine51 », vers la fin du xviiie et le début du xixe siècle, époque où l’ironie de situation, l’ironie dramatique et la parabase, procédés traditionnellement rattachés à la peripeteia des Anciens, entrent dans la catégorie de l’ironie. Cette nouvelle acception n’a pu s’imposer que parce qu’elle fait désormais partie de la réalité existentielle des individus. Tout au bout de l’ironie il y aurait l’absurde, mélange d’existentialisme et de désillusion historique.
     Cependant l’ironie de Lévi-Strauss aurait sonné comme une grinçante condescendance si elle n’avait recouvert que l’objet d’étude proprement dit. Or les illusions du moi n’ont pas été épargnées. L’ironie vaut aussi pour lui. Au plus fort des envolées sarcastiques, l’empathie ne fait jamais faux bond. Tant qu’elle ne sombre pas dans l’autodérision systématique ou la pose mondaine, l’ironie purifie autant qu’elle salit. On pourrait ainsi parler d’une empathie au second degré. Celle-ci renvoie à un bon usage des émotions dans la description ethnographique, l’objectif étant de passer de la « contemplation éblouie » à la « contemplation inquiète52 », pour faire émerger un texte vivant qui rende compte d’une certaine angoisse relative aux enjeux de la modernité. Ainsi, les variations de ton renvoient moins à un défi esthétique, qu’à une éthique propre à tout récit, qu’il soit scientifique ou littéraire.
    Entre sarcasme, lyrisme et neutralité, le texte ethnographique tente de cerner au mieux le réel. Et c’est dans une empathie contrôlée – savant dosage de sens critique, d’humanisme et d’auto-réflexivité – que ses vertus heuristiques sont les plus manifestes. Tristes tropiques incarnait pour moi ce juste ton, soutenu par une forme incroyablement originale qui défie la loi des genres (récit de voyage, ethnographie classique, essai philosophique, pamphlet, texte symboliste). Le texte ethnographique se parait avec Lévi-Strauss de la grâce du Livre.

Une autobiographie intellectuelle.

L'auteur, Claude Lévi-Strauss, a alors 47 ans et il est devenu l'un des ethnologues les plus reconnus de la profession, spécialiste des sociétés traditionnelles américaines, inventeur d'un courant de pensée dont la notoriété dépassera largement les frontières de la discipline : le structuralisme anthropologique. Et voilà qu'il publie un livre inattendu, tranchant résolument avec la froide objectivité universitaire... Tristes tropiques est avant tout un récit de voyages et une réflexion sur le sens de ceux-ci, mais c'est aussi une autobiographie intellectuelle, l'histoire de l'apprentissage du métier d'ethnologue.
Comment résumer une oeuvre aussi inclassable ? Bien sûr, l'auteur décrit avec force détails les particularités culturelles des Indiens Bororos, Nambikwaras, Tupis vivant sur le plateau du Mato Grosso (Brésil), qu'il a côtoyés pendant des années, et dont l'étude avait débouché sur la rédaction de sa thèse complémentaire La Vie familiale et sociale des Indiens Nambikwaras (1948). Mais, au fil des paragraphes, il passe inopinément d'un continent à l'autre, de l'Ancien au Nouveau Monde ; il se rappelle son exode vers New York au moment de l'occupation allemande en France, son passage par les Antilles... En réalité, en même temps qu'il dépeint ses pérégrinations passées, il propose sa vision du voyage. On ne peut, selon lui, percevoir l'autre tel qu'il est que par une opération de « triple décentrement » : le voyageur doit garder à l'esprit le fait qu'il a certes changé de lieu, mais aussi de temporalité, puisque le « progrès » ne touche pas toutes les parties du monde à la même vitesse, et enfin de classe sociale, car l'argent dont on dispose n'a plus la même valeur en un autre point du globe. Toutefois, ce regard particulier est rarement de mise. Ainsi, la célèbre phrase d'introduction du livre - « Je hais les voyages et les explorateurs » - doit se comprendre comme une critique de l'exotisme et du sensationnel présents dans tant de récits d'aventures et qui débouchent sur la fabrication de stéréotypes, dont se repaissent les touristes.

chaiseLe versant triste des tropiques.

Au-delà de cette simple critique, le propos est de toute manière quelque peu désabusé : c'est que l'arrogante civilisation occidentale ne semble amener partout que guerre et désolation, provoquant l'extinction de nombreuses peuplades « primitives » et dévastant l'écosystème. De ce point de vue, les tropiques paraissent bien « tristes », car les voyages nous montrent finalement « notre ordure lancée au visage de l'humanité »...
LE LIVRE: TRISTES TROPIQUES
Le Retour / Extrait du Chapitre 9 : "Une indifférence terriblement autiste... "
Cette neuvième et dernière partie intitulée « Le retour » pourrait être rebaptisée : « Triste ethnologue » ou « Le non-retour ». L’homme, le savant et sa discipline semblent être arrivés au bout de la nuit d’un voyage à la fois intime et historique, éreintés d’avoir fait le tour de la condition humaine – en un mot : entropologisés(1)*. Et l’on pourrait presque faire dire à l’ethnologue ces vers du poète Paul Verlaine:
_______________________________________Claude Lévi-Strauss
"Je ris de l’Art, je ris de l’Homme aussi, des chants,Des vers, des temples grecs et des tours en spirales qu’étirent dans le ciel vide les cathédrales..."
Et je vois du même œil les bons et les méchants.
______________________________________________1908-2009

Claude Lévi-Strauss parle de l'islamisme et de nos sociétés...

Sur le plan esthétique, le puritanisme islamique, renonçant à abolir la sensualité, s'est contenté de la réduire à des formes mineures : parfums, dentelles, broderies et jardins. Sur le plan moral, on se heurte à la même équivoque d'une tolérance affichée en dépit d'un prosélytisme dont le caractère compulsif est évident. En fait, le contact des non-musulmans les angoisse. Leur genre de vie provincial se perpétue sous la menace d'autres genres de vie, plus libres et plus souples que le leur, et qui risquent de l'altérer par la seule contigüité.
Plutôt que parler de tolérance, il vaudrait mieux dire que cette tolérance, dans la mesure où elle existe, est une perpétuelle victoire sur eux-mêmes. En la préconisant, le Prophète les a placés dans une situation de crise permanente, qui résulte de la contradiction entre la portée universelle de la révélation et l'admission de la pluralité des fois religieuses. Il y a là une situation "paradoxale" au sens pavlovien, génératrice d'anxiété d'une part et de complaisance en soi-même de l'autre, puisqu'on se croit capable, grâce à l'Islam, de surmonter un pareil conflit. En vain, d'ailleurs : comme le remarquait un jour devant moi un philosophe indien, les musulmans tirent vanité de ce qu'ils professent la valeur universelle de grands principes : liberté, égalité, tolérance ; et ils révoquent le crédit à quoi ils prétendent en affirmant du même jet qu'ils sont les seuls à les pratiquer.
Un jour, à Karachi, je me trouvais en compagnie de Sages musulmans, universitaires ou religieux. A les entendre vanter la supériorité de leur système, j'étais frappé de constater avec quelle insistance ils revenaient à un seul argument : sa simplicité. La législation islamique en matière d'héritage est meilleure que l'hindoue, parce qu'elle est plus simple. Veut-on tourner l'interdiction traditionnelle du prêt à intérêt : il suffit d'établir un contrat d'association entre le dépositaire et le banquier, et l'intérêt se résoudra en une participation du premier dans les entreprises du second. Quant à la réforme agraire, on appliquera la loi musulmane à la succession des terres arables jusqu'à ce qu'elles soient suffisamment divisées, ensuite on cessera de l'appliquer - puisqu'elle n'est pas article de dogme - pour éviter un morcellement excessif : "there are so many ways and means..."
Tout l'Islam semble être, en effet, une méthode pour développer dans l'esprit des croyants des conflits insurmontables, quitte à les sauver par la suite en leur proposant des solutions d'une très grande (mais trop grande) simplicité. D'une main on les précipite, de l'autre on les retient au bord de l'abîme. Vous inquiétez-vous de la vertu de vos épouses ou de vos filles pendant que vous êtes en campagne ? Rien de plus simple, voilez-les et cloîtrez-les. C'est ainsi qu'on en arrive au burkah moderne, semblable à un appareil orthopédique avec sa coupe compliquée, ses guichets en passementerie pour la vision, ses boutons-pressions et ses cordonnets, le lourd tissu dont il est fait pour s'adapter exactement aux contours du corps humain tout ne le dissimulant aussi complètement que possible. Mais, de ce fait, la barrière du souci s'est seulement déplacée, puisque maintenant il suffira qu'on frôle votre femme pour vous déshonorer, et vous vous tourmenterez plus encore. Une franche conversation avec de jeunes musulmans enseigne deux choses : d'abord, qu'ils sont obsédés par le problème de la virginité prénuptiale et de la fidélité ultérieure ; ensuite que le purdah, c'est-à-dire la ségrégation des femmes, fait en un sens obstacle aux intrigues amoureuses, mais les favorise sur un autre plan : par l'attribution aux femmes d'un monde propre, dont elles sont seules à connaître les détours. Cambrioleurs de harems quand ils sont jeunes, ils ont de bonnes raisons pour s'en faire les gardiens une fois mariés.

Hindous et musulmans de l'Inde mangent avec leurs doigts. Les premiers, délicatement, légèrement, en saissant la nourriture dans un fragment de chapati (on appelle ainsi ces larges crêpes, vite cuites en les plaquant au flanc intérieur d'une jarre enfouie dans le sol et remplie de braises jusqu'au tiers). Chez les Musulmans, manger avec ses doigts devient un système : nul ne saisit l'os de la viande pour ronger la chair. De la seule main utilisable (la gauche étant impure, parce que réservée aux ablutions intimes), on pétrit, on arrache les lambeaux ; et quand on a soif, la main graisseuse empoigne le verre.
En observant bien ces manières de table qui valent bien les autres, mais qui du point de vue occidental semblent faire ostentation de sans-gêne, on se demande jusqu'à quel point la coutume, plutôt que vestige archaïque, ne résulte pas d'une réforme voulue par le Prophète : "ne faites pas comme les autres peuples qui mangent avec un couteau", inspiré par le même souci, inconscient sans doute d'infantilisation systématique, d'imposition homosexuelle de la communauté par la promiscuité qui ressort des rituels de propreté après le repas, quand tout le monde se lave les mains, se gargarise, éructe et crache dans la même cuvette, mettant en commun, dans une indifférence terriblement autiste, la même peur de l'impureté associée au même exhibitionnisme. La volonté de se confondre est d'ailleurs accompagnée par le besoin de se singulariser comme groupe, ainsi l'institution du purdah : "que vos femmes soient voilées pour qu'on les reconnaisse des autres !".
La fraternité islamique repose sur une base culturelle et religieuse. Elle n'a aucun caractère économique ou social. Puisque nous avons le même dieu, le bon musulman sera celui qui partagera son houka [narguilé, NDLR] avec le balayeur. Le mendiant est mon frère en effet : en ce sens, surtout, que nous partageons fraternellement la même approbation de l'inégalité qui nous sépare ; d'où ces deux espèces sociologiquement si remarquables : le musulman germanophile et l'Allemand islamisé ; si un corps de garde pouvait être religieux, l'Islam paraîtrait sa religion idéale : stricte observance du règlement (prières cinq fois par jour, chacune exigeant cinquante génuflexions) ; revues de détail et soins de propreté (les ablutions rituelles) ; promiscuité masculine dans la vie spirituelle comme dans l'accomplissement des fonctions religieuses ; et pas de femmes. [...]

Il m'a fallu rencontrer l'islam pour mesurer le péril qui menace aujourd'hui la pensée française. Je pardonne mal [à l'Occident] de me présenter notre image, de m'obliger à constater combien la France est en train de devenir musulmane. Chez les musulmans comme chez nous, j'observe la même attitude livresque, le même esprit utopique, et cette conviction obstinée qu'il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarassé aussitôt. A l'abri d'un rationalisme juridique et formaliste, nous nous construisons pareillement une image du monde et de la société où toutes les difficultés sont justiciables d'une logique artificieuse, et nous ne nous rendons pas compte que l'univers ne se compose plus des objets dont nous parlons. Comme l'Islam est resté figé dans sa contemplation d'une société qui fut réelle il y a sept siècles, et pour trancher les problèmes de laquelle il conçut alors des solutions efficaces, nous n'arrivons plus à penser hors des cadres d'une époque révolue depuis un siècle et demi, qui fut celle où nous sûmes nous accorder à l'histoire. [...] Parallèlement au monde islamique, la France de la Révolution subit le destin réservé aux révolutionnaires repentis, qui est de devenir les conservateurs nostalgiques de l'état de choses par rapport auquel il se situèrent une fois dans le sens du mouvement.
Vis-à-vis des peuples et des cultures encore placés sous notre dépendance, nous sommes prisonniers de la même contradiction dont souffre l'Islam en présence de ses protégés et du reste du monde. Nous ne concevons pas que des principes, qui furent féconds pour assurer notre propre épanouissement, ne soient pas vénérés par les autres, au point de les inciter à renoncer à leurs principes propres, tant devrait être grande, croyons-nous, leur reconnaissance envers nous de les avoir imaginés en premier. Ainsi l'Islam qui, dans le Proche-Orient, fut l'inventeur de la tolérance, pardonne mal aux non-musulmans de ne pas abjurer leur foi au profit de la sienne, puisqu'elle a sur toutes les autres la supériorité écrasante de les respecter. [...]

On ne saurait imaginer de contraste plus marqué que celui du Sage [bouddhiste] et du Prophète. Ni l'un ni l'autre ne sont des dieux, voilà leur unique point commun. A tous autres égards ils s'opposent : l'un chaste, l'autre puissant avec ses quatre épouses ; l'un androgyne, l'autre barbu ; l'un pacifique, l'autre belliqueux ; l'un exemplaire et l'autre messianique. Mais aussi, douze cent ans les séparent ; et c'est l'autre malheur de la consience occidentale que le christianisme qui, né plus tard, eût pu opérer leur synthèse [du bouddhisme et de l'Islam], soit apparu "avant la lettre" - trop tôt - non comme une conciliation a posteriori de deux extrêmes, mais passage de l'un à l'autre : terme moyen d'une série destinée par sa logique interne, par la géographie et par l'Histoire, à se développer dorénavant dans le sens de l'Islam ; puisque ce dernier - les musulmans triomphent sur ce point - représente la forme la plus évoluée de la pensée religieuse, sans pour autant en être la meilleure : je dirais même en étant pour cette raison la plus inquiétante des trois.
Claude Levi-Strauss - 1955- Tristes Tropiques/ Terre Humaine...
(1)* : Plutôt qu’anthropologie, il faudrait écrire “entropologie” le nom d’une discipline vouée à étudier dans ses manifestations les plus hautes ce processus de désintégration. » (Lévi-Strauss, Tristes tropiques [1955], Paris, Presses Pocket, coll. « Terre Humaine/Poche », 1984, p. 496). Ce néologisme est construit à partir du substantif « entropie », phénomène physique que Lévi-Strauss considère comme inhérente à la dynamique de toute civilisation.

soutenez Otages du Monde

Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, otages en Afghanistan depuis 7 mois...

______________________________________________________

MOBILISONS NOUS pour la libération d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, les deux journalistes français otages en Afghanistan depuis le 30 décembre 2009.
Une version US est en cours. En effet, les ravisseurs exigent, notamment, que la France intercède auprès des USA pour la libération de prisonniers afghans, retenus dans des prisons afghanes ou américaines.
Signez la pétition de Reporters sans frontières demandant la libération des deux journalistes français kidnappés en Afghanistan, exhortant les autorités françaises à faire preuve de la retenue et de la discrétion qu’elles avaient elles-mêmes demandées : http://www.rsf.org/fr-petition36145... 
FAITES CIRCULER. MERCI. Hervé et Stéphane, et leurs familles, ont besoin de votre soutien____________________________________________
Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité