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SITE INTERNET POUR LES DROITS DE L'HOMME
1 juin 2010

GAZA/POLITIQUE AUTISTE: ISRAEL FERME LA PORTE...


Vidéo Entretien: La réputation d’Israël est "ternie" par Elie Barnavi
envoyé par Europe1fr. - L'info video en direct. 

Pour Elie Barnavi, diplomate et historien israélien, en Israël, "la force remplace la politique", "Gachi politique, diplomatique et humanitaire de première grandeur..."

Un mot sur Elie Barnavi:

Après des études d'histoire et de sciences politiques à l'Université hébraïque de Jérusalem, à l'Université de Tel Aviv et à la Sorbonne, Elie Barnavi est nommé professeur d'histoire de l'Occident moderne à l'Université de Tel Aviv, où il dirige le Centre d'études internationales. Il a aussi été directeur d'études à l'Institut de défense nationale et membre du mouvement La Paix Maintenant. Ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, il reprend ensuite son enseignement d'histoire à l'Université de Tel Aviv. Il dirige le comité scientifique du Musée de l'Europe à Bruxelles. Il a notamment publié 'Une Histoire modern d'Israël", une 'Histoire universelle des Juifs", 'Lettre ouverte aux juifs de France', et des ouvrages sur le XVIe siècle français.

GAZA,entre ciel et terre...

gaza2

Voir: CINEMA/DOCUMENTAIRE: AISHEEN (CHRONIQUES DE GAZA) par Nicolas Wadimoff

l'ONU réclame une enquête

Par Europe1.fr (avec agences)

Publié le 31 Mai 2010 à 12h34 Mis à jour le 01 Juin 2010 à 08h07

Après d'âpres négociations, l'ONU a adopté une résolution mardi sur l'attaque de la flottille.

Israël est sur la sellette. Depuis lundi matin, et l’attaque meurtrière de la flottille humanitaire par l'armée de l'Etat hébreu, les condamnations parviennent des quatre coins de la planète. A l'ONU, une réunion d'urgence a été convoquée lundi soir pour plancher sur une déclaration collective. Et après de très longues heures de discussion, l'instance est parvenue à adopter mardi matin une résolution sur le sujet.

Le Conseil de sécurité réclame donc à l'Etat hébreu une enquête "rapide, impartiale, crédible et transparente" sur l'intervention militaire, ainsi que la libération immédiate des navires et des civils détenus. par ailleurs, l'ONU a condamné l'abordage meurtrier de la flottille. Les Etats-Unis, réticents jusqu'au bout et derniers soutiens d'Israël, ont donc fini par céder.

Quelques heures plus tôt, les Etats-Unis avaient dit déplorer les "pertes en vie humaines". Tout en attendant de connaître les circonstances exactes de la "tragédie", selon un communiqué de la Maison-Blanche diffusé lundi. Plus tranché, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est quant à lui dit "choqué" et a réclamé une enquête.

Des réticences côté américain

Une majorité d'Etats membres seraient favorables à une déclaration qui exigerait au moins la levée du blocus de Gaza imposé par Israël. Les Etats arabes, eux, voudraient aller plus loin, exigeant une condamnation officielle et une enquête internationale sur les circonstances de l'assaut. Face à eux, les Etats-Unis semblent réticents à critiquer leur allié historique, Israël, et refusait une déclaration comportant une condamnation explicite.

Selon des diplomates, un désaccord entre la Turquie, rédactrice du projet de texte, et les Etats-Unis, traditionnels protecteurs d'Israël à l'ONU, empêchait l'adoption de cette déclaration qui vise à appeler au lancement d'une enquête sur les circonstances de l'assaut.

Quelques heures plus tôt, les Etats-Unis avaient dit déplorer les "pertes en vie humaines". Tout en attendant de connaître les circonstances exactes de la "tragédie", selon un communiqué de la Maison-Blanche diffusé lundi.

L'Union européenne condamne

Parlant d'une seule voix lundi soir, l'Union européenne a dit "condamner" l'usage de la violence. Auparavant, la France, Chypre, l'Egypte, la Jordanie, l'Autriche, la Grèce, l'Irlande, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Belgique, l'Autriche et l'Espagne avaient tour à tour annoncé qu'ils convoquaient les ambassadeurs d'Israël présents dans leur pays pour avoir des explications. Certains étaient inquiets pour leurs ressortissants ayant pris part à l'expédition. "Nous devons tout faire pour éviter que cette situation difficile ne donne lieu à une escalade", a prévenu la chancelière allemande, Angela Merkel.

Finalement, seule l’Italie a pris ses distances. La présence de la flottille au large de Gaza "est une pure provocation avec un objectif politique précis", a commenté le sous-secrétaire d'Etat italien aux affaires étrangères, Alfredo Mantica.

La colère des pays arabes

L'Otan va également se réunir en urgence, à la demande de la Turquie. Ce pays, d’où le convoi est parti, avait exhorté dès dimanche soir Israël à laisser passer le convoi humanitaire. Lundi, la Turquie a dénoncé un "incident déplorable [qui] peut entraîner des conséquences irréparables sur nos relations bilatérales." Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, n'a pas hésité à dénoncer un acte de "terrorisme d'Etat".

C’est dans les pays autour du Proche-Orient que les réactions ont été les plus vives. "Ce qu'Israël a commis à bord de la 'flottille de la liberté', c'est un massacre", a estimé Mahmoud Abbas, le président palestinien, qui a décrété trois jours de deuil national.

Surtout, à Gaza, le Hamas, qui contrôle ce territoire, a appelé "tous les Arabes et les musulmans à se soulever devant les ambassades sionistes dans le monde entier", a déclaré un de ses porte-parole, Sami Abou Zouhri. Dans une région-poudrière, qui ne demande qu’à s’enflammer, Israël pourrait donc bien avoir fait une étincelle aux conséquences dramatiques.

CHRONIQUES DE GAZA:

Aisheen (Chroniques de Gaza) de Nicolas Wadimoff

Le temps qui reste...

Ce n'est pas le désespoir à proprement parler qui prédomine. C'est autre chose, parfois la vacuité, régulièrement l'envie d'un héroïsme guerrier, de la colère, de l'ennuie ; et du rire. Dans ce pays condamné à l'attente de jours meilleurs, une drôle d'oisiveté prend forme. Oisiveté presque artistique quand des jeunes récupèrent les ossements d'une baleine échouée et les rassemblent sur le sol. L'inutile devient le plus sérieux puisque ce qui était sérieux est devenu absurde. Comme quand les enfants, à l'école, rejouent, en s'étranglant de rire, le désespoir d'habitants bombardés pleurant leurs proches. Certaines images sont drôles parce qu'elles sont atterrantes.

Gaza gagne à être connue sur grand écran plus qu'à travers la petite lucarne. D'un voyage de 14 jours dans la bande de Gaza, Nicolas Wadimoff revient avec des visions surprenantes, inhabituelles, un regard apolitique rafraîchissant, curieux et aussi avide de beautés.

Lucie PEDROLA pour www.lepost.fr

Aisheen (chroniques de Gaza) - Bande annonce Vost FR
envoyé par _Caprice_. - Les dernières bandes annonces en ligne.

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